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un peu de litterature verte
la collection verte
La naissance de cette collection ne fut ni programmée ni même prévue par Fornax. Elle fut un peu le fruit du hasard, d'une coïncidence heureuse, d'un « saut sur l'occasion ». Le texte anonyme L'Heure verte ayant été déniché fortuitement dans une luxueuse revue du 19e siècle, une petite édition à 100 exemplaires fut imaginée illico-presto, pour amuser l'éditeur et quelques aficionados. C'était en 2000 et l'absinthe n'était pas dépénalisée. Histoire de faire dans la redondance (dans l'assonance, dirait un poète), l'opuscule fut imprimé sur un offset vert fluo et la couverture recouverte d'un papier cristal qui la translucidifiait. On absinthait à tous les niveaux : dans le texte, sur le papier, sur la couverture. Et la typographie de cette couverture, pour être dans le ton, bien sûr, pastichait l'Art nouveau.
Juin 2000 arriva et avec lui le sempiternel Marché de la Poésie. L'Heure verte y fut présentée. Éric Walbecq l'y découvrit : « Tiens ! tu t'intéresses à l'absinthe, toi aussi ! » s'exclama-t-il. Et il reprit : « Cela fait des années que je recherche et que je rassemble les textes sur le sujet. » La réponse ne se fit pas attendre : « Ça te dirait de devenir directeur de collection ? » Il accepta. Ainsi naquit Fornax vert. L'Heure verte en devint le volume zéro puis qu'il préexistait. Les volumes qui s'ensuivirent durent reprendre les mêmes caractéristiques : format, apparence de la couverture, papier vert fluo de l'intérieur. Les couvertures furent décidées semblables mais pas identiques afin de ne pas produire une lassitude tout en imposant un aspect « collection ». Les constantes ? Un cadre incomplet en décor Art nouveau, un caractère de même époque (Unicorn regular), une composition à la Thibaudeau. Et voilà le travail :
Tags : absinthe, fut, collection, vert
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