• 10èmes Absinthiades

     

    vendredi 1er , samedi 2 et dimanche 3 octobre 2010

     2001 – 2010 : L’odyssée de l’Absinthe

    En 2001, l’Association Les Amis du Musée de Pontarlier organisait pour la première fois une manifestation sur le thème de l’Absinthe intitulée Les Absinthiades. Cet événement avait pour objectif de redonner à Pontarlier sa place de capitale économique mondiale de l’Absinthe.

     Capitale qu’elle a été entre 1805 et 1915 avec 25 distilleries, 150 bistrots et 15 millions de litres produits chaque année. Le Val-de-Travers, en Suisse voisine, demeure quant à lui, le berceau historique incontestable de l’Absinthe.

    Les Absinthiades, manifestation culturelle annuelle à vocation pédagogique et informative a rapidement trouvé son rythme de croisière ainsi que son public, néophytes et spécialistes venant du monde entier pour ses expositions, ses conférences, ses spectacles, ses concours de dégustations, ses salons des collectionneurs... Depuis dix ans, ce sont près de 35 000 artémisophiles qui ont connu cette fièvre absinthique en participant aux Absinthiades de Pontarlier.

    Pontarlier est reconnu internationalement et Les Absinthiades s’inscrivent désormais comme un temps fort de la route de l’Absinthe franco-suisse entre Pontarlier et le Val-de-Travers, route qui se construit jour après jour.
    Tout ceci prouve que l’Absinthe est bel et bien un sujet passé, présent et surtout à venir.
    Pour fêter comme il se doit cette dixième édition, Les Absinthiades , joyeux anniversaire et longue vie aux Absinthiades ! 

    PROGRAMME

    Animations

    Soirée Cabaret

    Soirée Cabaret tzigane avec le Groupe SPAKR (jazz manouche)

    1ère partie : Ode à l’Absinthe narrée par Jacques le Colporteur.


    Samedi 2 octobre - 20 h 30 - Théâtre Bernard Blier - Salle Jean Renoir


    Droit d’entrée (spectacle et cocktail) : 12 € adultes - 10 € Amis du Musée et enfants de plus de 12 ans. Réservations à l’accueil du Musée.

     
    Dimanche 3 octobre - 15 h 30 - Théâtre Bernard Blier - Salle Jean Renoir
    Entrée l 

    Pour célébrer le 10ème Anniversaire des Absinthiades de Pontarlier et suite au succès de Sur les traces de la fée verte (2008), Benoît Noël a rédigé un nouveau numéro de la revue franc-comtoise, La Racontotte, intitulé cette fois, La fée verte ressuscitée. Il y retrace, fort d’une documentation très largement inédite, ce qu’a apporté l’absinthe au Jura franco-suisse et à la Haute-Saône en ce qui concerne Fougerolles.. Enfin, il célèbre la résurrection de l’absinthe à nouveau distillée avec de l’Artemisia absinthium cultivée à Pontarlier, et il vous invite à découvrir la « Route de l’absinthe »…

    Dédicaces de Marie-Claude DELAHAYE, Benoît NOËL et de
    JACQUES LE COLPORTEUR auteurs. Dédicaces de dessins
    absinthiques réalisés par Pierre PARISATO, jeune talent.

     

    Tombola  : 1er prix : une montre Emile Péquignet
    Vente de produits dérivés : chocolats, affiches, cartes, Tee-shirts....
    Edition d’un prêt-à-poster, d'un cachet premier jour par la Poste et d'un souvenir philatélique de l’Association Haut-Doubs Philatélique. Edition d’une nouvelle cuillère à absinthe.

     

    Distilleries GUY (Pontarlier) Tél. 03 81 39 04 70 et PERNOT (La Cluse-et-Mijoux) Tél. 03 81 39 04 28 ouvertes samedi 2 octobre de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures et dimanche 3 octobre de 11 à 13 heures.

    Création de 2 cuvées spéciales Absinthiades-Amis du Musée 2010 élaborées par la Distillerie GUY et la Distillerie PERNOT.
    L'étiquette a été réalisée avec une oeuvre du peintre Marcel Mille.

    Animations médiévales à la Distillerie GUY : forge, remoulage, cordage, écriture à la plume d’oie, travail du cuir, tissage....

    Exposition à la Distillerie PERNOT : L’industrie à Pontarlier au XIXème siècle Plantes, boissons, fruits, Gentiane, Absinthe et compagnie... à travers cartes postales anciennes, publicités, timbres, étiquettes, vieux papiers...

    Collections

    Salon des collectionneurs d’absinthe (achat et vente)
    Samedi 2 octobre : 10 h-18 h. Dimanche 3 octobre : 10 h - 17 h.
    Théâtre Blier - Salle Toussaint Louverture.
    Droit d’entrée : 1,50 €, Amis du Musée 1 €.

     

    Ventes aux enchères d’objets relatifs à l’absinthe et aux bistrots.
    Dimanche 3 octobre - 14 h 30 - Théâtre Bernard Blier - Salle n°4.

    Dégustations

    Concours de dégustation de spiritueux aux plantes d’absinthe
    jury professionnel - vendredi 1er octobre de 20 h 30 à 22 h 30
    jury populaire - samedi 2 octobre de 16 h 30 à 18 h 30
    jury particuliers - dimanche 3 octobre de 11 h à 13 h
    Théâtre Blier - Salle Toussaint Louverture.


    Découvertes culinaires de menus ou de plats réalisés à base d’absinthe
    durant toute les Absinthiades dans 18 restaurants de Pontarlier et alentours (cf liste jointe).
    Séjours Absinthiades proposés par l'Office du Tourisme de Pontarlier (03 81 46 48 33)

    Expositions

    Nouvelle présentation des salles du Musée de Pontarlier dédiées à l’Absinthe (affiches, objets, photos, cartes postales...)
    Musée - Samedi 2 octobre et Dimanche 3 octobre : 10 h - 18 h.
    Entrée libre.


    Fées vertes, Sorcières, Sorciers et autres Fées illustrées par des
    affiches anciennes de cinéma. Chapelle des Annonciades -
    Samedi 2 octobre et Dimanche 3 octobre : 10 h - 18 h. Entrée libre.

    CONCOURS ABSINTHIADES 2010

    Le jury populaire est composé de dix membres au moins et de vingt quatre membres maximum préalablement tirés au sort par huissier.

    Modalités d'inscription : être majeur, ne pas être professionnel (caviste, distillateur, sommelier, viticulteur, journaliste spécialisé).

    La date limite d'inscription est fixée au dimanche 19 septembre 2010.

    Le tirage au sort sera réalisé le lundi 20 septembre 2010 à 18 heures.

    Les personnes retenues seront ensuite prévenues par téléphone ou par mail..

    Vous pouvez participer à ce concours

    en qualité de membre de jury par Internet

    en envoyant un message indiquant vos noms, prénoms, adresse,code postal, ville, téléphone, adresse mail

    à l'adresse ci-dessous :

    LES AMIS DU MUSÉE DE PONTARLIER

    2, place d'Arçon 25300  PONTARLIER

    Tél. 03 81 38 82 12 - Fax 03 81 38 82 19

    www.admdp.com

    contact : Fabrice HERARD - e-mail : fherard@admdp.com

     


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    Tout d'abord une bonne rentré a tous , afin de commencer l'année en douceur et de finir l'été en beauté,voici quelques nouveautées pour se mettre l'eau a la bouche,facon de parler !!!!

     

     absinthe

     

    La petite dernière de chez Paul Devoille         dans la gamme des libertines , l'absinthe        " FLEUR D'ABSINTHE

    HISTOIRE DE L'ABSINTHE

    HISTOIRE DE L'ABSINTHE

    La derniére création , de la distillerie                                               les fils d'émile pernot 

    l'absinthe " LA BERTHE DE JOUX "

    L’absinthe Berthe de Joux est la toute dernière absinthe produite par la distillerie les fils d'Emile Pernot, digne des plus grandes absinthes du 19ème siècle.
    L’Absinthe Berthe de Joux est soigneusement distillée dans des alambics centenaires avec une base d’alcool de vin pour ses notes soyeuses et fruitées, de l’anis vert pour ses notes gourmandes et épicées, du fenouil pour sa rondeur en bouche, de la grande absinthe de Pontarlier pour sa puissance aromatique et ses notes herbacées de nos montagnes, et bien d’autres plantes naturelles tenues secrètes. Le résultat est à la fois épicé, herbacé, frais, poivré et terriblement complexe.

    source :( http://en.emilepernot.fr/)

     ABSINTHE  HISTOIRE DE L'ABSINTHE

     

     L'absinthe Butterfly était fabriquée à la Belle Epoque dans le Massachussets. Marque tombée dans l'oubli depuis l'interdiction, elle renaît aujourd'hui de ses cendres grâce à un absintheur américain de Boston qui a retrouvé la recette originale. Il l'a confiée au Suisse Claude-Alain Bugnon de la distillerie Artemisia pour une interprétation.

    la marque posséde un site pour le marché u,s : http://butterflyabsinthe.com/

    source : (www.heureverte.com )

    HISTOIRE DE L'ABSINTHE

    Cette délicate absinthe suisse aurait été perdue à jamais si des bouteilles d'origine, non ouvertes, n’avaient pas refait surface et si Jade Liqueurs ne les avait pas acquises pour les conserver. Utilisant des techniques d'analyse brevetées, Jade Liqueurs a soigneusement ramené cette magnifique liqueur à la vie.

    C'est une copie absolument exacte de l'absinthe verte C. F. Berger d'origine et elle est identique à l'original jusqu'aux moindres détails. Fabriquée entièrement à la main, elle n'est composée que de plantes choisies dans leurs régions d’origine et est délicatement distillée dans les alambics à absinthe obtenus directement chez Pernod Fils au début du 20ème siècle.

    source : (www.rueverte.com)

    HISTOIRE DE L'ABSINTHE

    deux nouvelles absinthes hollandaises les ALVELD'S verte et blanche , trés proche de la gamme helfrich , produite de facon artisanale . 

    HISTOIRE DE L'ABSINTHE


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    L'origine de l'absinthe

     

    Les armoises, sont une famille de plantes aromatiques, affectionnant les terres sèches, rocailleuses et montagneuses d'Europe. Il existe plusieurs sortes d’armoise (artemisia en latin) la grande absinthe (artemisia absinthium). la petite absinthe (artemisia pontica), -- -l'absinthe des alpes (artemisia mutellina) plus connut sous le nom de genépi.

    L'armoise fut dès l'antiquité utilisée dans leur pharmacopée par les grecs sous le nom d'absinthion,et par les romains sous le nom d'artemisia.

     

     l'origine de la liqueur

     

    La légende raconte qu'un franc comtois pharmacien ,le Dr Pierre Ordinaire, exilé en Suisse fut le créateur du premier élixir. Élixir miracle à usage thérapeutique, le succès fut immédiat. A sa mort, la recette fut revendue bien des fois, avant de tomber dans les mains de la famille Dubied, qui fit passer la boisson du statut de remède, a celui de boisson d'agrément. Henry Louis Pernod, le gendre Dubied fut le premier à délocaliser son usine en France, son usine suisse ne pouvant suivre la demande française et les taxes à l'importation. Alors il quitta Couvet pour venir fonder sa première usine dans le Doubs à Pontarlier, et en 1805 il créa « Pernod&fils »

     

    La belle epoque

     

    Cette époque fut très riche artistiquement, elle fut ressentie dans toute l'Europe comme un renouveau de l'art sous toutes ses formes. Le symbole de cette époque fut paris, son quartier latin, Montmartre et ses artistes, et bien sûr Pigalle et ses danseuses du Moulin Rouge où Toulouse Lautrec trouvait son inspiration en buvant de l'absinthe. Sans oublier la vie très animée des guinguettes des bords de Seine, du coté d'Auvers sur Oise, ou résidât Vincent van Gogh et son frère Théo. Le musée de Mc Delahaye, historienne et collectionneuse de référence se trouve là-bas et y abrite une très belle collection d'objets autour de l'absinthe et de cette époque. Cette époque de bohème fut aussi le renouveau du design avec la tendance art nouveau et art déco qui suivie peu après. L’absinthe inspirait aussi les poètes, les écrivains, les philosophes, et même les hommes politiques de l'époque comme Émile Zola. Tous étaient de grands consommateurs d’absinthe, car tous fréquentaient quotidiennement les cafés parisiens, lieux d'échange intellectuel par excellence.

     

    Les methodes de fabrications

     

    L'absinthe peut être fabriquée par divers procédés tel que : La distillation de plantes ayant macéré dans de l’alcool. La simple infusion, macération reprenant le même principe, mais il n'y a pas de distillation. Et enfin, le pire procédé :

    L’addition d'essences aromatiques à de l'alcool, ce qui en trouble la transparence, l’âcreté et les arômes souvent chargés sont dûes aux huiles volatiles lourdes et a l'ajout de colorants. En bref les liqueurs à base d’essences, n’auront jamais le parfum, la qualité et le goût d'une absinthe distillée. Le plus souvent l'alcool utilisé pour la macération dépendait de la région de production. Cet alcool à distillat appelé « le trois 6 »pouvait être à base de betterave dans le nord est, à base de lie de raisins ou de vin dans le sud ouest, ou bien encore issue de mélasse de sucre ou de fruit. De nos jours, le plus souvent il s'agit d'alcool de lie de raisin comme a l'origine.

    Ensuite les herbes et aromates étaient toutes indépendamment macérés et distillées. Puis venait l'assemblage des alcoolats pour obtenir le produit fini. Et enfin l’absinthe finissait sa maturation dans des foudres de chêne pendant plusieurs mois afin de se débarrasser des tanins lourds. Méthode qui apparaît comme trop coûteuse de nos jours.

     

    L’ABSINTHE,

     

    jusqu’à la moitié du 19ème siècle fut quasi exclusivement réservée à la bourgeoisie.

    Les fabricants commencèrent à fabriquer des absinthes de moindre qualité, à base d'alcool de betterave ou de grains, voir de pomme de terre, qui étaient bien meilleur marché que l'alcool de vin usuellement utilisé. Le nombre de marques et de manufactures explosa, mais pour des produits de bien moindre qualité. Dans le même temps les vignobles français furent quasi décimés par l'oïdium et le phylloxera, ce qui eu pour conséquence une pénurie générale du vin et une hausse considérable du prix; et surtout la démocratisation de l’absinthe, plus forte et moins chère que le vin, une petite révolution parmi les classes populaires ! Puis quelques décennies passèrent, les vignes furent replantées et le vin coula à nouveau à flot.

    Le puissant groupe viticole voulait récupérer son marché. Alors le long travail de sape commença doucement, puis le mot absinthisme fit son apparition vers 1860 et le spiritueux fut accusé de tous les maux de l'époque, allant jusqu'à la diabolisation par les hygiénistes radicaux de l'époque, et pour aboutir à son interdiction en 1915 et sa prohibition dans toute l'Europe.

     

    L'interdiction

     

    L'interdiction arriva d'abord par la Belgique en 1905, en suisse en 1910, puis aux USA et finalement en France en 1915 après la première débâcle contre les Allemands. Puis vint la mode des absinthes hygiéniques, comme l'oxygéné et bien d'autres, mode qui sombra vite dans l'indifférence générale, dans une France troublée, divisée et où les heures les plus sombres de notre histoire étaient imminentes.

     

    La thuyone,

     

    La molécule qui rend fou et donne des hallucinations, le diable incarné en principe actif : on l'accuse encore actuellement de la toxicité de l’absinthe et elle véhicule tous les fantasmes.

    Quelle est la part de mythe et de réalité ?

    Pour commencer, rappelons ce qu'est vraiment la thuyone : il s'agit, pour rester dans la généralité, du principe actif de la plante d’absinthe, et pour être plus précis, du composé terpénique qui entre de 50 à 60% dans la composition de l'essence d' absinthe.

    Il s'agit donc d'un principe actif qui, théoriquement, peut trouver des récepteurs dans le cerveau et ainsi induire des réactions sur l'organisme.

    On dit souvent que la thuyone a une similarité moléculaire ou des effets équivalents à ceux du THC : c'est une théorie de 1975 qui fut démontée en 1999 par Meshler et Howlett dans leur étude. Comme souvent, le fantasme collectif a rapproché l’absinthe de la drogue alors que la réalité est bien différente.

    C'est en 2005 que la réponse fut apportée grâce à plusieurs études de laboratoires allemands. La ré-autorisation de l’absinthe sans le vouloir en 1981: le Conseil de l'Europe légifère sur les matières aromatisantes destinées à l'alimentation et les passe en revue, en fixant des taux maximum. C'est ainsi qu'elle en vient naturellement à la thuyone dont le taux maximum est fixé à 10 mg/l pour les boissons titrant 25% d'alcool et plus, et à 35 mg/l pour la catégorie des "amers". Pourquoi 35 et pas 45 ou 65 ? Mystère. Mais en choisissant ce taux maximum, le Conseil de l'Europe ne se doutait certainement pas qu'il venait de permettre la production d’absinthes identiques aux anciennes. Ces décrets furent ensuite aménagés pour la France en 1988.

    Les études récentes : en 2004 et 2005, deux études sont publiées par des équipes de recherche allemandes sur la toxicité de la thuyone.

    En 2006, 76 bouteilles d'absinthe Pernod Fils datant de 1914 sont découvertes. Certaines bouteilles stockées dans l'obscurité totale pendant un siècle contiennent de l’absinthe encore verte, ce qui est prodigieux puisque les bouteilles anciennes ont généralement perdu leur chlorophylle pour devenir feuille morte. Analysée, l’absinthe Pernod Fils de 1914 révèle... 17 mg/l de thuyone.

    Comment, à la lumière de ces informations, continuer à croire que l’absinthe fut pendant son heure de gloire un poison bourré de thuyone ?

    L'étude la plus déterminante a été publiée en Avril 2008 et porte sur l'analyse de 13 échantillons d’absinthes centenaires de marques diverses. Les résultats sont sans appel et confirment que la plupart des absinthes d'antan contenaient moins de 35mg/l, ce qui fait, que les absinthes actuelles sont toutes aussi puissantes et de meilleure qualité.

     

     

      

    Tout comme l'absinthe, d'autres boissons telles que les chartreuses, les vermouths ou encore les liqueurs de génépi contiennent de la thuyone. Elles n'ont pourtant jamais été interdites !

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