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    douanes des environs de Pontarlier,qui fut le chemin des contrebandiers entre la Suisse et la France ,avant que Pernod délocalise une partie de sa production en france a Pontarlier

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    l’histoire remonte à la fin du XVIIIème siècle quand deux soeurs, les demoiselles Henriod, vendent à Couvet (Suisse) un élixir d’absinthe de leur composition. La formule comporte quatre plantes, absinthe, anis vert, fenouil et hysope, infusées dans De l’eau-de-vie de vin. Sa consommation est alors recommandée par le docteur Ordinaire, Un médecin français réfugié après la Révolution française, en Suisse, à Couvet. Afin de donner à la liqueur l’essor industriel qu’elle mérite, les deux soeurs cèdent leur Formule au major Daniel-Henri Dubied, négociant en dentelles, qui fonde, en 1798, une Distillerie à Couvet sous la raison sociale Dubied père et fils.

    Ignorant tout du métier de la distillation, il s’adjoint les compétences d’Henri-Louis Perrenod (1776-1851, fils d’Abram-Louis Perrenoud dont le nom se transformera en Perrenod).


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    1805, création de Pernod Fils

    Fort du succès de cet élixir, ce dernier crée sa propre fabrique, Henri-Louis Perrenod, et S’associe avec un des fils Dubied.Souhaitant étendre son activité en France et pour éviter les droits de douane, il installe, en 1804, une distillerie à Pontarlier (Doubs) sous le nom de Perrenod fils qui devient Pernod Fils en 1805.Marié une première fois en 1797, Henri-Louis Perrenod, devenu veuf, se remarie en 1807 Avec Emilie Dubied, la fille du major. De sa première union naîtra Edouard Pernod, à L’origine des branches Gempp-Pernod et Legler-Pernod en plus de la distillerie de Couvet Confiée par son père en 1829. 



                    
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    Son fils Louis, né de son deuxième mariage, le seconde à celle de Pontarlier. Les territoires Sont bien délimités : Edouard  exporte aux Amériques quand Henri-Louis vend en France Et dans les colonies particulièrement depuis que l'armée française, partie conquérirL’Algérie, emporta dans ses bagages les bouteilles Pernod Fils.

    A la mort d’Henri-Louis Pernod, le 8 décembre 1851, quatre ans après son fils Louis, Emilie reprend l'affaire, aidée de ses deux petits-fils, Fritz et Louis Alfred qui font faire deLa distillerie l'une des premières de France avec une production de 25 000 litres d'absinthe (à 72°) par jour en 1896 contre 16 litres en 1805.

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                                              (Turbines sur le doubs)



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                                            (Salle des génèrateurs)

    La société se singularise par la création, en 1873, d'un fond de retraite alimenté par une Participation aux bénéfices de l'entreprise et par la création d'un système d'assurance Contre les accidents et la maladie.

    Fritz, décédé en 1880, Louis Alfred reste seul aux commandes, soutenu par la banque Veil-Picard de Besançon à qui il cède la société en 1888.

    Avec ce nouvel actionnaire, la société affiche une grande prospérité au point de devenir,Au début du XXème siècle l'une des premières marques d'apéritifs du monde.

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                                               (Salle des dosages)

    La création
    De dépôts régionaux dans plusieurs villes de France permet une distribution nationale et internationale.


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    (Une des allées ,d'une des salles d'alambics)

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    (Salle d'encadrements des cartons publicitaires)

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    (Salle de lavage des bouteilles avant embouteillage)

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    (Salle d'embouteillage)

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    (Salle d'étiquettages des bouteilles,avant emballage dans les caisses)


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    (Salle d'empaquetage avant éxpèdition)


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    Machines a clouer les caisses avant éxpedition

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    (Atelier de menuiserie ,pour la préparation des caisses d'éxpedition)

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    (Wagon citerne)

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    Le grand incendie de 1901

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     Le dimanche 11 août 1901 à midi, un violent orage s’abat sur Pontarlier, à 12h 20 la foudre frappe le dôme central de l’usine Pernod, l’embrasement est instantané. L’Absinthe stockée en grande quantité risque de provoquer des explosions et l’incendie risque de se propager dans Pontarlier. Un employé de l’usine a la bonne idée de vider les cuves d’alcool et d’absinthe dans le Doubs pour éviter qu’elles n’explosent. Le Doubs devient un lieu de dégustation gratuite. On raconte que des personnes plongèrent pour boire cet apéritif tombé du ciel au risque de se noyer et que des soldats en garnison à Pontarlier remplissaient leur casque de ce breuvage.

      Deux jours plus tard, c’est la Loue à sa source qui prend cette teinte opalescente verte et qui dégage cette odeur caractéristique de l’absinthe, mettant ainsi en évidence que la Loue est une résurgence du Doubs. Cet évènement est la première coloration de l’histoire de l’hydrologie.  

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    Une nouvelle u 
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    Une nouvelle usine plus fonctionnelle est reconstruite, elle ouvre ses portes en 1903.

     En 1915 , Le Parlement accuse l'absinthe de tous les maux et, sous prétexte qu'elle est  Antinationale, en interdit la fabrication et la consommation par le décret-loi, le 16 mars  1915 (prohibée en Suisse dès 1910).  

     

     L'usine Pernod Fils, dont l'activité est mono produit,est transformée en hôpital militaire,

              L'hopital ambulances pernot

    puis ferme définitivement ses portes en 1917 avant d'être vendue à la chocolaterie Peter, Cailler, Kohler.

     voici quelques précisions apportées par Mme Marie claude Delahaye 

    En réponse à la question d'un de vos lecteurs : les ouvriers ne travaillaient pas le dimanche chez Pernod Fils. Le jour de l'incendie, il y en avait seulement un (peut-être un gardien). C'est lui qui a répondu à l'appel de madame Borel, la femme du directeur qui était seule et qui a vu les premières flammes.
    Bien cordialement
    Marie-Claude Delahaye

    je remercie pour cet article Mme Delahaye qui a écrit l'ouvrage référence:l'histoire Pernod : "Pernod, 200 ans d'entreprise. Musée de l'Absinthe, Auvers-sur-Oise édition, 2005".


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    Avant 1800, les LEMERCIER étaient une famille d'importants cultivateurs installés au GRAND-FAHYS, hameau de la commune de fougerolles.

    En plus de leurs cultures, ils possédaient de nombreux vergers et donc produisaient du KIRSCH et de l'EAU- de -VIE de PRUNE.

    Mais, petit à petit, leur production d'eaux-de-vie dépassa largement leurs besoins personnels et familiaux et ils devinrent distillateurs de profession.

    C'est ainsi que figure dans les archives de la maison une licence de distillateur accordée à DESLE NICOLAS LEMERCIER, propriétaire et distillateur domicilié au GRAND FAHYS -
    FOUGEROLLES - canton de ST LOUP , en exécution de l'article LXXVI de la loi du 5 Ventôse an 12.

    Mais, il était difficile de vendre du KIRSCH à
    FOUGEROLLES et dans sa proche région, car toutes les familles paysannes en distillaient.

    DESLE NICOLAS LEMERCIER eut alors l'idée de faire du "troc".

    Il descendit en BOURGOGNE avec des charrois de bonbonnes et de barriques de KIRSCH qu'il échangeait sur place contre du VIN qu'il remontait à
    FOUGEROLLES pour le commercialiser et, peu à peu, il agrandit son activité pour devenir négociant en vins en plus d'être distillateur.

    Ceci fut l'origine d'un négoce en vins que les Etablissements LEMERCIER FRERES maintinrent jusque vers 1950.

    DESLE NICOLAS se mit à fabriquer aussi de
    l'absinthe, activité florissante jusqu’a son interdiction en 1915.

    En 1881, les locaux du GRAND-FAHYS trop exigus devinrent; les descendants de DESLE NICOLAS, Constant et Isidore LEMERCIER, décidèrent de quitter le GRAND-FAHYS pour acheter des terrains au centre de
    FOUGEROLLES, en face de la future gare de chemin de fer édifiée sur la nouvelle voie ferrée d'Aillevillers à Faymont (88) de 1881à 1883.

    Ils avaient compris que le chemin de fer serait pour eux le meilleur moyen de développer leurs activités ; en effet, à cette époque, le train était le seul moyen de transport pour livrer à de grandes distances.

    Ils construisirent les locaux actuels "rue de la gare" en 1881, en creusant dans la terrasse alluviale; les déblais servirent à remblayer le site de la nouvelle gare.

    Constant et Isidore LEMERCIER construisirent tout un ensemble comprenant :

    *ateliers de distillation de KIRSCH &
    EAUX-DE-VIE

    *atelier de distillation d'absinthe

    *chais de stockage et de vieillissement

    *atelier de préparation des commandes

    *chais de marchand de vins en gros

    *bureaux

    *deux maisons d'habitation pour eux-mêmes dans les locaux même de l'usine, comme cela se faisait à cette époque



    En 1890, ils achètent une grande maison située dans la Grande Rue de
    FOUGEROLLES et appelée "Maison NICOLAS", du nom d'un ancien maire de FOUGEROLLES qui l'avait habitée pendant fort longtemps.

    Cette maison possède un grand parc et c'est dans celui-ci qu'ils construisirent une unité de rectification d'alcool.

    Ils achètent des flegmes de betteraves qu'ils rectifient pour produire des alcools à 90° environ, matière première de base de la production d'absinthe.

    La guerre de 1914/1918 devait amener la suppression en 1915 de l'absinthe, ce qui fut un coup très dur pour les Etablissements LEMERCIER FRERES.

    Mais, cette activité était déficitaire en raison du coût des transports :
    FOUGEROLLES n'étant pas située dans une région productrice de betteraves, il fallait tout faire venir : flegmes de betteraves et charbon.

    Cette rectification d'alcool fut arrêtée vers 1907 par Georges LABBE, gendre d'Isidore LEMERCIER, qui était dirigeant de l'époque.

    Les ventes de KIRSCH, d'eau-de-vie, d'absinthe et de vins se développent, Constant et Isidore décident de créer leur propre tonnellerie.

    Rapidement, leur production de tonneaux fut plus importante que leurs besoins et ils vendirent des fûts à leurs collègues de la région et des départements limitrophes.

    Vers 1920, pour occuper les bâtiments de l'ancienne rectification d'alcool, Georges LABBE créa une vannerie qui fit travailler plusieurs centaines de personnes à domicile pour fabriquer des paniers et plusieurs dizaines d'ouvriers en atelier pour l'emballage des bonbonnes en verre.

    La vannerie cessa son activité dans les années 1970/1974 ; les ventes de bonbonnes ayant considérablement diminué car, d'une part, les eau-de-vie se vendaient de plus en plus en bouteilles et, d'autre part, les emballages en plastique étaient venus concurrencer les bonbonnes.



    Une activité de remplacement fut trouvée en 1925 par Georges LABBE : il créa une vinaigrerie qui prit une certaine importance et qui existe toujours actuellement.

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